un bémol à la clé 

m’embarrassait le gosier 

un rossignol s’est approché

en un rien 

deux temps 

trois mouvements 

d’une symphonie aphone 

m’en voilà libérée 

je m’envole avec lui

c’est le grand remue-méninge 

d’un printemps héroïque

Photo : Aki Kuroda, Estampe.

5 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #24

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