de mon village les moulins
brassent des gens
plus que du grain
la butte en prend de la graine
elle se veut comme le vent vaine
de tout dieu tout lendemain
de mon visage les matins
connaissent la forme
mieux que mes mains
la brise cingle ma joue offerte
par la fenêtre grande ouverte
loin de la rue du hasard
de mon voyage les regards
traversent ma vie
jusqu’ici
et m’emportent vers ton ailleurs
mieux que la mer bien meilleur
c’est la vague en moi qui hurle
Photo : Hippolyte Bayard, « Les Moulins de Montmartre », 1842. (La photographie est née officiellement en 1839…)
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Valse permanente de ce qui s’ancre en nous et de ce qui nous traverse…
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Vous dites infiniment mieux que moi ce que je m’efforce à décrire, merci Barbara…
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C’est que la poésie suggère seulement…et tant mieux.
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Merci ! L’important est de construire ENSEMBLE le royaume de Dieu !
Hélène MCoeursUnisPSang
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Oui, c’est un beau texte !
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