siffler la mélodie 

des sopranes étourdies

pendant que l’orage gronde

détourner l’attention 

du tonnerre dans la cave

loin de l’arbre qui tremble

et claque de toutes ses feuilles 

quelques notes de fraîcheur 

l’air de rien 

pure folie

celle-là qui pousse le vent

vers les nuages en voie

de grave disparition

dans l’imagination

Photo : Joan Miro, « Cercle rouge, étoile », 1965.

Une réflexion sur “Le pain, la pomme et les poèmes #36

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