tous les nuages ne cumulent pas non plus

tous nos défauts à vouloir côtoyer 

les sommets

pour finir comme Icare et

chuter comme l’averse

d’avoir essayé

j’en connais d’autres oui des nuages confiants

parfaitement

leurs gouttelettes s’échappent

comme les galets dans les rouleaux la mer

inspire ainsi le ciel 

les vagues y passent

sans précipitation et prennent le temps

de goûter à l’espace

nuage de sang

si tu pleures un jour écoute son azur

Photo : René Magritte, « La Victoire », 1939.

12 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #68

  1. c’est nuit encore et c’est même frisson
    le dialogue des règnes commence au-dessus des toits
    et moi j’habite le geste comme une brève floraison
    la distance liquide d’un rêve que l’on garde pour soi
    une déchirure entre deux nuages m’apprend
    ce qui tremblera longtemps dans l’aujourd’hui

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  2. c’est nuit encore et c’est même frisson
    le dialogue des règnes commence au-dessus des toits
    et moi j’habite le geste comme une brève floraison
    la distance liquide d’un rêve que l’on garde pour soi
    une déchirure entre deux nuages m’apprend
    ce qui tremblera longtemps dans l’aujourd’hui

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      1. c’est nuit encore et c’est même frisson le dialogue des règnes commence au-dessus des toits et moi j’habite le geste comme une brève floraison la distance liquide d’un rêve que l’on garde pour soi une déchirure entre deux nuages m’apprend ce qui tremblera longtemps dans l’aujourd’hui

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