la pluie est une danseuse

et elle ne ploie jamais

quand la pluie publie car

la pluie écrit oui

elle parle de vous de moi

vous ne l’entendez pas

elle parle tout le temps

elle parle du temps qui passe

et dépasse le cycliste

en parlant c’est la pluie

vous attendez qu’elle cesse

pour qu’elle en fasse promesse

dansez donc avec elle

Photo : Gustav Klimt, « The dancer », 1916.

8 réflexions sur “Le pain, la pomme et les poèmes #55

  1. nés de la dernière pluie

    ou bouleversés peut-être

    au jaune prélude de la clarté

    qui s’ensuit

    et qui la boit

    j’ai vu des hommes au matin

    laper leur lendemain

    au béton froid de l’excuse

    y célébrer l’intimité aux cent doigts

    dans l’avare répit des ruses

    tendues par les nuages crevassés

    aux colliers des chiens

    qui aboient

    et puis ils ont dansé
    ils ont dansé

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire